Le Cristina Rueda
Canot de sauvetage du Cristina Rueda
Le 23 février 1925, le Cristina Rueda, vapeur Espagnol de 2000 tonneaux faisait route de Paimboeuf à San-Sébastien (Espagne) avec un chargement de superphosphate, le temps était mauvais. Suite à une avarie de gouvernail, le navire s'échoue. Des hommes réussissent à gagner la plage et donner l'alerte. Des canots de sauvetage sont envoyés de toute l'Ile et de La Rochelle, la mer est toujours aussi mauvaise. Les secours sont difficiles. La mer prendra de nombreux hommes, aussi bien sauveteurs, qu'hommes du Cristina.
A 3/4 de mile en face du Bois-Plage en Ré sur la côte sud de l'Ile de Ré.
Le Bois-Plage en Ré est ouvert aux vents de secteurs sud-ouest à ouest. La plongée sur l'épave devient vite impraticable lorsque le vent force dans cette direction. Et en plus il est difficile de trouver un bon abri proche avec une grosse embarcation.
Découvrant à marée basse, l'épave se repère facilement. Vous jetez l'ancre à proximité, ou sur l'épave quand la marée est haute. Le départ s'effectue avec une petite embarcation de la plage du Bois-Plage en Ré (pas du Petit Sergent).
Cette plongée facile intéresse tout le monde, aussi bien les néophytes que les plus avertis ; la profondeur (8-10 M) n'enlève rien à la beauté du décor rocheux et à l'atmosphère mystérieuse toujours présente dans le sommeil des épaves. Les restes du Cristina Rueda recèlent d'innombrables cachettes inaccessibles où nichent crustacés et poissons, notamment de très beaux congres, impressionnants et merveilleux acteurs pour les photographes et cinéaste.
Crédit textes : Y.Gladu, 250 Belles plongées en Atlantique, éd. Océans.
Documents : Cahier de la mémoire, groupement d'études rétaise.